L’arrêté du 27 décembre 2019 instaurant les zones de non traitement (ZNT) est sans doute l’un des pires coups porté à la filière horticole. Reposant sur des études scientifiques partielles, il impose des mesures partiales.
Le plus bel exemple concerne les serristes. On pouvait croire qu’ils ne seraient pas impactés par les ZNT, les traitements devant se faire en milieu clos. C’est effectivement le cas en règle générale.
Cependant, il existe une exception. Si un serriste utilise un des produits listés comme dangereux, il devra respecter une zone de non traitement de 20 mètres si la serre se trouve à proximité d’habitations. Deux possibilités : soit l’horticulteur recule sa serre de 20 mètres, soit il décale ses tablettes de 20 mètres par rapport au coté de la serre qui jouxte la propriété voisine.
Voilà pourquoi notre section soutient activement les contentieux judiciaires initiés par la CR à l’encontre des textes instaurant les ZNT. Ces requêtes pointent les nombreuses incohérences commises dans l’élaboration de cette norme (absence d’études préalables, flou artistique sur les perturbateurs endocriniens…).
