Le 12 février, la Coordination Rurale, représentée par Max Bauer, était présente lors de la réunion du COS Ecophyto. Après un moment de perturbation en début de réunion lié au comportement malvenu des associations écologistes, qui ont absolument tenu à lire une motion, la réunion a finalement pu suivre son cours afin d’aborder notamment le choix de l’indication pour mesurer l’utilisation des produits phytosanitaires. La CR a rappelé en particulier la nécessité de mettre en place une harmonisation européenne dans le choix des indicateurs, ou de toute décision qui aurait attrait à l’agriculture.

 

Une intervention d’association déplacée

Plusieurs associations écologistes, comme Générations futures, ont souhaité lire une motion au début de la réunion, ce à quoi la CR s’est opposée. Dans un contexte d’extrême tension dans le monde agricole, la Coordination Rurale refuse d’admettre les provocations d’une association dont les principes revendiqués entrent en totale contradiction avec le modèle agricole souverain défendu par les agriculteurs après plusieurs semaines de mobilisations. Le mal-être et la colère des agriculteurs ont atteint leur paroxysme sur divers sujets et surtout sur la problématique des produits phytosanitaires. Les réunions du COS Ecophyto doivent rester un espace de concertations et de propositions dans le respect de tous les participants.

 

Une harmonisation européenne indispensable

Il a été demandé aux membres présents de faire un choix entre les différents indicateurs présentés (Nodu, HRI 1, F2F 1 et mixte entre HRI 1 et F2F 1). Dans une volonté d’harmonisation européenne et de simplification, la CR opte pour l’indicateur HRI 1. Cependant, il faut opérer une différenciation entre les produits utilisables en agriculture conventionnelle et ceux en agriculture biologique.

En complément, la CR a réaffirmé sa volonté de voir mise en place une autorisation de mise de le marché (AMM) communautaire et de faire ainsi confiance à l’Efsa plutôt qu’à l’Anses. Les AMM communautaires éviteraient de ce fait des distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne. En plus de cela, le découpage de la France en deux zones (sud et nord) pour la délivrance des AMM est aussi un obstacle. Il faut arrêter cette spécificité française.

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