La Commission européenne a donné le feu vert pour l’ouverture officielle des négociations d’adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie.

La CR est opposée à l’entrée de l’Ukraine. Son modèle est incompatible avec les orientations écologiques et humaines choisies par la France et l’Europe depuis toujours !

Dans son discours sur l’État de l’Union prononcé le 13 septembre, la présidente de la Commission se disait déjà convaincue que l’Europe fonctionnera à 30 et plus (8 pays ont le statut de candidat) ; et la CR s’interrogeait déjà notamment sur l’adhésion de l’Ukraine.

Quel sera l’avenir du modèle familial français face aux structures de plusieurs dizaines de milliers d’hectares ?

L’intégration de l’Ukraine pose en effet un certain nombre de questions et de problématiques.

Les décisions politiques à 27 sont déjà compliquées, alors à 30 et plus… Quel mode de décision devra être appliqué ?

Car l’avenir même de la PAC serait également incertain.

L’Ukraine, c’est 41,5 millions d’ha de SAU, mais aussi 32,5 M d’ha de terres arables (soit le double de la France). Le budget de la PAC suivrait-il ?

On peut tenter de se rassurer en se disant que rien n’est fait tant qu’ils n’adoptent pas les mêmes réglementations, mais, c’est vite oublier qu’il s’agit de pays où la corruption est très répandue !

Comment les mêmes qui qualifient de « fermes usines » ou « d’élevages industriels » notre agriculture française familiale pourraient accepter que des exploitations de plusieurs dizaines de milliers en hectares entrent dans notre PAC

Accepter l’entrée de cette agriculture monstrueuse, c’est tuer les paysans français !

L’Ukraine est déjà plus ou moins intégrée commercialement à l’UE, mais que se passera-t-il quand elle sera pleinement membre et intégrée à la PAC ?

Les agriculteurs français et la Coordination Rurale ne peuvent supporter cette entrée déloyale alors que tout est fait pour limiter les moyens de production en France.

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