La LOA soumet l’objectif de souveraineté agricole au dogme de la transition énergétique (article 1).

La LAO va coûter plusieurs centaines de millions d’euros d’argent public par an : création de France Service Agriculture (articles 8 et 10), recours massif à des experts (article 6), mobilisation de milliers d’heures de travail avec le Contrat Territorial de Consolidation, le coût de la mise en place du diagnostic modulaire (article 9), etc.

La LOA livre les terres agricoles à la spéculation foncière en ouvrant la voie à l’investissement capitaliste dans des foncières (article 12).

La LOA entend soumettre la transmission des exploitations à un diagnostic environnemental contraignant (article 9).

La LOA fixe l’objectif de BAC +3 comme niveau de formation de référence (article 5).

La LOA ne traite pas de la soutenabilité économique de l’agriculture : le point essentiel du juste revenu et du prix de vente économiquement viable.

 

La Coordination Rurale s’oppose fortement à cette LOA, en l’état, qui propose de graver dans le marbre le plan de liquidation de notre agriculture.

Mobilisée depuis des mois dans toute la France : Boulogne-sur-Mer, Paris-Arc de Triomphe, Versailles, Pau, Blois, Rodez, Dijon… Elle appelle l’ensemble du monde paysan et les 90 % de français qui défendent une agriculture vivante et la qualité de notre alimentation à se mobiliser pour que la LOA ne soit pas adoptée sur cette base !

La Coordination Rurale va prendre l’attache de chaque parlementaire en circonscription pour les éclairer sur la réalité des objectifs et sur les conséquences potentielles de la mise en œuvre de cette LOA.

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