Nouvelle année, nouvelles attentes, nouveaux engagements, nouvelles promesses !

2020 fut une année de contraintes et de privations de liberté. Pourtant, nous, agriculteurs, avons été encensés par notre ministre de tutelle, comme sauveurs de la nation, artisans d’une activité essentielle parce que vitale, nourrir la population.

2021 sera-t-elle l’année de la consécration de l’écologie punitive en pleine « guerre » sanitaire ? Un paradoxe flagrant devrait choquer notre bon sens paysan.

De nombreux moyens sont mis en œuvre, à tort ou à raison, pour endiguer l’épidémie actuelle avec une surenchère médiatique anxiogène éhontée. Nul n’évoque les victimes collatérales fragilisées mentalement par des échéances financières et le manque de perspectives qui les conduit à la dépression ou au suicide. À quand la publication journalière de ces chiffres ?

Sauver des vies, parfait.

Le paradoxe, c’est celui des instances politiques nationales et européennes à vouloir méthodiquement torpiller nos productions animales et végétales en terme de protection sanitaire. Avec la réduction drastique des produits pharmaceutiques vétérinaires, l’éradication des produits phytosanitaires sans alternatives, le plan pollinisateur qui touchera aussi bien l’agriculture biologique ou conventionnelle, le dogme de la nouvelle religion écologiste nous mène au chaos. Le paradoxe, c’est celui des élites qui assènent que notre santé c’est aussi ce que nous mangeons ; et persistent à importer ce que l’on nous interdit de produire !

Je fais un vœu pour 2021, que vous soyez nombreux à vous inspirer du Discours de la servitude volontaire de La Boétie (1530 – 1563) : « Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres ».

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