Maraîcher, plus qu'un métier

Sans le maraîcher, pas de beaux légumes frais dans nos assiettes ou sur les tables des restaurants ! Qu'il cultive les légumes en plein champ ou sous serre, il réalise de nombreuses opérations avant la récolte et la commercialisation : préparation du sol, semis ou repiquage de jeunes plants, lutte contre les parasites et les maladies, arrosage, enrichissement de la terre, suivi du développement des plants, entretien des cultures, etc.

Si la mécanisation rend le métier moins physique qu'avant, il n'en nécessite pas moins de la rigueur, de l'attention, de la technicité et de la passion. Être maraîcher ne s'improvise pas, c'est un métier !

 

Une diversité des variétés qui s'appauvrit

Les légumes qu'on trouve dans le commerce s'uniformisent de plus en plus. On y retrouve toujours les mêmes tomates, créées dans un but de commercialisation massive et de forte rentabilité, en grappes et très jolies, mais qui n'ont aucun caractère et pas trop de goût !

 

Mais heureusement, il existe encore des centaines de variétés anciennes  qui sont particulières, magnifiques et goûteuses. Il est de notre devoir de les conserver, avant que la plupart soient retirées du catalogue variétal. Car de ce « catalogue » disparaissent chaque année, et ce n'est pas un hasard, de nombreuses variétés du domaine public. Cela vaut d'ailleurs pour de nombreux fruits et légumes de consommation courante.

 

Encore une fois, le marché de la semence est monopolisé par quelques multinationales, qui ne visent qu'à réduire le nombre de variétés disponibles, à leur seul profit...

 

Un marché déséquilibré

Tout cela, sans compter sur la concurrence des importations qui, toute l'année, fournissent les étals français de ces produits uniformisés. Mais là, les producteurs français ont du mal à rivaliser, compte-tenu des coûts de production bien plus importants auxquels ils doivent faire face : main d'œuvre plus chère, TVA sur les semences et les plants doublée en 2 ans, etc.

 

Une profession à défendre

La demande des consommateurs pour des produits diversifiés, de qualité et locaux est pourtant bien présente. Mais les maraîchers ne pourront par répondre longtemps à cette demande, sans amélioration de leurs conditions d'exercice.

 

À la CR, nous nous battons pour une meilleure prise en compte des variétés anciennes dans le catalogue, une meilleure reconnaissance de nos produits. Il est temps d'ouvrir de nouvelles pistes pour donner aux maraîchers et aux arboriculteurs de la visibilité et de la sécurité, car sans cela, les producteurs traditionnels seront amenés à disparaître aussi rapidement que les variétés dans le catalogue !

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