Les projets d'élevage de poulets 100% végétal, qui s'installent dans le Gers, soulèvent ci et là des contestations. La Coordination Rurale soutient ces projets qu’elle considère utiles aux paysans, ainsi qu'à l’économie du Gers et de la France !.
Une vérité à dévoiler
Hormis le poulet du dimanche qui est souvent fermier ou label rouge, il est important de rappeler que la plupart des poulets consommés dans le département sont produits, lorsqu’ils sont français, dans le Maine et Loire. Le Gers n’a pas vocation à rester un écomusée paysan pour touristes, il a besoin d’un développement économique. Les abattoirs pour rester rentables et respecter les normes de bien être animal jusqu'au moment de l’abattage, doivent privilégier une production locale.
Une dynamique économique
Ce poulet appelé végétal, car nourri à 90 % avec des céréales locales et du soja du Gers, est un excellent moyen de créer de la plus-value gersoise. Par ailleurs, dans quelques années, d’autres projets vont naturellement suivre. Ceux-là seront fermiers et bio, parce que nous aurons su créer de la demande. Chaque bâtiment crée correspond au minimum un emploi supplémentaire dans la filière. Le concept des « locavores » préconise de rapprocher les lieux de productions et ceux de consommations. Le Gers par ce choix de production reste bien dans son optique de département où il fait bon vivre..
