Alors que le manque d'eau commence à se faire sentir partout dans le Grand Est, les différentes Coordination Rurale départementales du Grand Est ont décidé unanimement d'écrire aux préfets de leur département pour que des actions concrètes concernant la valorisation des jachères puisse être mises en place.

Des températures et une pluviométrie qui laisse craindre une sécheresse

 

En effet, la crise sanitaire et les bouleversements qu’elle induit s’ajoutent à la fois aux difficultés préexistantes et aux conditions climatiques. Les premières observations de terrain laissent envisager d’importants retards de pousse d’herbe. Début avril, l’indice d’humidité des sols était globalement en-dessous de la normale. Les sécheresses des années précédentes ont vidé les stocks fourragers de beaucoup d’éleveurs et ils ne peuvent par conséquent pas retarder les mises à l’herbe des animaux.

Une situation qui rend plus difficile la crise sanitaire pour les éleveurs

 

L’achat de fourrage en cette période est quasiment inenvisageable du fait des problèmes de transports mais aussi de l’absence de disponibilités financières. Actuellement, une surexploitation des prairies, fragilisées par les sécheresses précédentes ou récemment implantées, diminuerait fortement leur potentiel de production. Il ne faut pas dès à présent mettre en péril les récoltes futures.

Une sollicitation des préfectures pour appuyer notre demande faite au Ministre de l'agriculture

 

C'est pourquoi nous demandons aux préfets d'appuyer notre demande faite au  Ministre de l’agriculture pour engager des négociations avec l’Union Européenne pour obtenir l’autorisation de valoriser les surfaces en jachère pour l’alimentation animale.

   

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