On nous a parlé de prix pendant tout l'hiver. Les cultivateurs ont été montrés du doigt avec leurs céréales trop chères. Mais maintenant que viennent les moissons, notre coopérative céréalière est incapable de nous donner un prix pour l'orge. Elle ne nous communique pas non plus le prix des intrants qu'elle commercialise, en se cachant derrière des prix d'acompte.

Comment peut-on gérer une exploitation agricole dans ces conditions ? Sans connaître le prix de vente de nos productions, ni celui de nos intrants ?

Il est temps que nous agissions comme des chefs d'entreprise. Nos interlocuteurs font du commerce, et bien revenons nous aussi aux bases du commerce !

Cédric GERARD Président de la CR88

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