La Coordination Rurale de la Moselle dénonce la démarche de propagande et de prosélytisme menée ce week-end à Metz par l’association antispéciste L214 à l’occasion de la Chandeleur.

Préparer des crêpes qui respectent une certaine idée du bien-être animal est possible, en achetant des œufs de poules élevées en plein air, en achetant du lait français (garantie de pratiques d’élevage).

La gastronomie traditionnelle, la culture et l’élevage sont une fois encore attaqués. Pourquoi ne pas inventer une fête typiquement végane comme la fête du tofu, et laisser les recettes traditionnelles et l’élevage tranquilles ?

 

Un peu d’honnêteté...

L214 devrait avoir l’honnêteté intellectuelle d’avouer lors de ses campagnes d’endoctrinement qu’elle veut supprimer l’élevage, au lieu de se cacher derrière « le bien-être animal ».

Car il ne s’agit pas de bien être animal : bien-être animal ne veut pas dire abolir l’élevage !
L214 est contre la finalité de l’élevage.

  • Oui, pour produire du lait, une vache doit faire veau, c’est la nature.
  • Oui, pour manger de la viande, il faut tuer un animal.
  • Oui, pour avoir du cuir, il faut tuer un animal.
  • Oui, pour manger un pavé de saumon, il faut l’avoir pêché.
  • Oui, pour avoir des œufs, il faut élever des poules.
  • Etc. Etc. Etc.

 

Bien-être animal, une préoccupation partagée

Les éleveurs partagent les préoccupations de la Société en matière de bien-être animal. Les éleveurs sont aux côtés de leurs animaux jour et nuit : ils veillent à leur bonne santé, à leur confort, à leur alimentation.

 

Consommer mieux avec des productions locales

Au niveau alimentation, nous défendons également l’idée de manger mieux, plus local, et nous incitons les consommateurs à se renseigner sur l’origine des produits qu’ils achètent. Nous militons également pour plus de transparence sur l’étiquetage.

La CR57 pense qu’il faut consommer mieux avec des productions locales, alors que l’idéologie végane pousse à aller chercher des substituts venant de l’autre côté de la planète !

 

Une idéologie qui fait vivre l’agro-business

Cette propagande ne sert finalement que les intérêts des groupes agro-alimentaires qui développent de nouvelles technologies, un nouveau marketing, bref, un agro-business qui fabrique de la nourriture et des compléments alimentaires en laboratoire.

L214 a d’ailleurs reçu 1 140 000 € d’un fond spéculatif américain, l’OPP, qui finance par ailleurs la promotion d’alternatives aux produits animaux, et le développement de produits végétaux.

Ceux qui font vivre cette mode se portent très bien, et mangent certainement des crêpes Suzette lorsqu’ils ne sont pas devant les caméras...

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