En accord avec le ministère de l’Agriculture italien, l'entreprise transalpine Asacert vient de créer une certification des restaurants italiens à l’étranger. L’objectif est de vérifier la qualité des produits utilisés et décider si l’appellation “restaurant italien” est bel et bien méritée. Ainsi, pour recevoir le label, les restaurants devront bien entendu utiliser des produits provenant d’Italie : vrai parmesan, véritable mortadelle et du vin italien...

La démarche de labellisation "Restaurant italien" s'inscrit dans la volonté du ministère italien de lutter contre l'"italian sounding". Il s'agit d'une concurrence déloyale qui trompe le consommateur et cause un dommage économique réel aux producteurs italiens.

Les producteurs de la CR comprennent cette démarche visant à valoriser les véritables mets de qualité produits dans le pays. La CR souhaiterait que le Gouvernement français se saisisse également de cette initiative et rappelle que l'Unesco a inscrit le repas gastronomique à la française au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

Pour l'Italie, l'intérêt réside globalement dans la possibilité d’augmenter la circulation des biens alimentaires produits en Italie. Et cela va se faire au détriment des productions locales.

La section Viticole de la Coordination Rurale alerte les consommateurs et les restaurateurs de l’effet dommageable pour les viticulteurs français. Les premiers visés sont notamment les producteurs de rosé, vin qui accompagne très bien la cuisine italienne.

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