Elevage viande bovine

Quelques informations de la section viande bovine de la CR : nos actions, nos participations aux réunions et nos communiqués de presse, depuis le mois de juillet.

Courriers, actions et propositions

Actes vétérinaires (28/07) :

La CR a fait part de ses remarques au ministère sur le projet de décret listant les actes autorisés pour les éleveurs, rappelant le caractère limitatif de cette liste ( établie en groupes de travail interprofessionnels dont la CR était exclue) au mépris du bon sens.

La liste des actes vétérinaires autorisés pour les éleveurs est parue début octobre : le bon sens n'a pas triomphé et l’objectif d’encadrer « l’existant » a été perdu de vue. Seuls les vétérinaires peuvent désormais pratiquer les actes vétérinaires, en dehors de ceux figurant dans une liste limitée.

Quant aux éleveurs, il faudra justifier d'un agrément spécifique (suite à une formation adaptée),  un diplôme de niveau IV (BEPA, BPA,...) ou d'un an d'expérience dans l'élevage, pour pratiquer les seuls actes suivants :

1.    Les traitements préventifs ou curatifs ; 2.    Les traitements hormonaux (maîtrise du cycle œstral), les constats d'aptitude à la reproduction ou la gestation (bovins, ovins, caprins et porcins), l'assistance à la mise bas par voie naturelle (peri et post-partum) ; 3.    La castration (bovins, ovins, caprins, porcins et volailles), la caudectomie (ovins et porcins), l'écornage, l'encochage, la taille des appendices cornés (débecquage, dégriffage et parage) ; 4.    La coupe de dents (porcins), le meulage de dents, l'extraction des dents de lait ; 5.    Les prélèvements biologiques à visée diagnostique ou zootechnique ; 6.    L'examen des lésions des cadavres.

Aucun éleveur ne pourra faire de césarienne d’urgence : devront-ils laisser mourir l'animal si le vétérinaire n'est pas disponible ?

Sécheresse et acheminement de paille en Lozère (16/09) :

Sécheresse et acheminement de paille en Lozère

La CR s'est inquiétée auprès du ministre de la main-mise et du clientélisme de la FNSEA dans le cadre des opérations de solidarité pour acheminer de la paille aux éleveurs. Cela s'est particulièrement manifesté pour le cas de la Lozère, dont l'association locale créée par la CR avait fait ses demandes en bonne et due forme et avait dû faire face à de nombreux obstacles. Heureusement et grâce à nos interventions et la solidarité d'autres CR départementales, les éleveurs lozériens particulièrement touchés par la sécheresse ont enfin pu recevoir de la paille via la SNCF, le 19 octobre.

Cotisations abusives au profit du système FNSEA (23/09) :

La CR a rédigé des courriers-type (à adapter selon les cotisations et organismes concernés : GDS par exemple) ; l'un à envoyer par l'agriculteur pour contester le prélèvement, les autres de la part des CRD et destinés aux organismes en cause.

Tractage, apéritif-discussion pour les éleveurs et conférence de presse au Sommet de l'Elevage de Counon (06/10) :

la section viande bovine de la CR avait convié les éleveurs de toute la France à venir les rejoindre pour un moment convivial autour d'un apéritif le 6 octobre. De nombreux éleveurs ont ainsi pu discuter avec les responsables des grandes revendications de la section viande bovine. Découplage total de la prime à la vache allaitante mais aussi incitation à l'export de jeunes bovins en vif, pour obliger les industriels et abatteurs à respecter les éleveurs en leur proposant des prix justes et dignes. Les éleveurs ont en assez d'être les seuls à vouloir faire preuve de responsabilité pour maintenir l'élevage sur l'ensemble du territoire, au mépris de leur existence. L'export en vif allégera le marché intérieur et donc fera remonter les cours. Il ne s'agit pas de promouvoir une vocation exportatrice, mais d'élargir les débouchés pour mieux valoriser la production. Ce signe adressé par la CR aux abatteurs et industriels n'est pas passé inaperçu. Des tracts préparés à cet effet ont été distribués par les volontaires de la CR sur le Salon. Ensuite, des journalistes ont pu interviewer les responsables sur ces grandes revendications. De nombreux contacts ont été noués.

Taxes sur le carburant agricole (12/10) :

A compter du 1er novembre 2011 et malgré notre opposition à ce projet dès sa naissance, les agriculteurs auront l'obligation d'utiliser, pour leurs véhicules de traction, un gazole dit non routier (GNR), respectant une nouvelle réglementation pour sa teneur en Soufre. Ce GNR est plus cher que le fuel domestique (+ 2€/hl), et il induit divers nettoyages ou changements de cuves présentés comme indispensables. Si à cette nouvelle contrainte, est associée l'abandon de la remise sur la TIC (taxe intérieure sur le carburant), la surcharge pour les exploitations sera importante. Face à ce cumul d'augmentation du poste carburant, la CR a demandé au ministre d'intervenir auprès des services compétents afin que les taxations  des hydrocarbures utilisés en agriculture ne subissent aucune augmentation par rapport aux précédentes campagnes.

Indemnisation des servitudes induites par la protection des captages d’eau potable (12/10) :

Du fait de la Loi sur l'eau, la protection des 34 000 captages d'eau en France induit des contraintes et interdictions en matière de pratiques agricoles pour les exploitants (et propriétaires) des terres concernées. Le problème devient aigu et douloureux pour le monde agricole. elles ne donnent lieu à indemnité que si elles génèrent un "préjudice matériel, certain et direct", or, souvent, les servitudes ne sont pas jugées "contraignantes" et ne donnent dès lors pas droit à une indemnité. La CR a proposé une motion à proposer au vote en Chambre d'agriculture, pour réaffirmer le caractère incontournable de cette indemnisation et faire en sorte que seuls les projets prévoyant une compensation financière juste et équitable reçoivent un avis favorable de la Chambre. Au-delà de cette démarche, il convient de rappeler aux propriétaires et exploitants de ne pas se laisser faire et de les inciter à faire valoir leurs droits, seuls ou, mieux, en se regroupant en associations.

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Nitrates, qualité de l'eau

Réunion sur la concertation quant aux évolutions réglementaires d’actions renforcées en zone vulnérable : P. RIBAULT (13/07)

Les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie veulent sortir des textes juridiques sur les nitrates début 2012 : le pas est décidé et la marche forcée. L'agriculture reste la seule activité accusée, alors qu'il est reconnu que les stations d'épuration rejettent 3 fois plus de nitrates qu'autorisé ce qui ne les empêche pas de fonctionner comme si de rien n'était. La décroissance de l'agriculture bretonne n'inquiète pas les décideurs : la production de poulets de chair a baissé d'un tiers en 10 ans.

Comité NPC (azote, phosphore, carbone) : P. RIBAULT (22/09)

Dans le cadre du contentieux avec l'UE sur les nitrates :

1) Selon la Commission, nos périodes d’épandage ne reposent pas sur des critères objectifs.

2) Le ministère juge absurde d’imposer 6 mois de capacité de stockage aux élevages. Eaux et Rivières de Bretagne suggère de produire des légumineuses fourragères. Pour la CR c'est positif tant que les agriculteurs n'y perdent pas d'argent. L’Ademe étudiera la dépendance aux engrais azotés de synthèse et les rejets atmosphériques agricoles. Mais ces études gourmandes en argent public sont souvent sans suite. La CR pointe le rejet des nuisances liées aux épandages d'azote organique par les néo-ruraux, et crispe les fonctionnaires...

Réunion sur la révision des arrêtés sur les  installations classées en élevages de bovins, porcs, volailles : C. COLAS (29/09)

Une étude a été présentée sur les « risques chimiques et biologiques liés à l'épandage des effluents d'élevage ». Les contraintes varient et certains pays d'UE n'imposent pas de distance vis-à-vis des tiers ou pour l'implantation de bâtiments d'élevage. La France est la plus restrictive. Un débat s'est instauré sur les distances d'épandage à respecter par rapport à la pisciculture. Eaux et Rivières de Bretagne veut simplifier les règles pour identifier plus facilement les infractions. Ils sont pour une optimisation de l'utilisation des engrais organiques (en particulier sur les parcelles en herbe), ce que la CR partage. Mais ils refusent de réduire les distances d'épandage à moins de 15 m des tiers, même en cas d'enfouissement direct. La CR a évoqué des techniques visant à gagner en termes de précision, mais aussi d'odeur. Une étude canadienne remet en cause l'efficacité des bandes enherbées quant au phosphore organique... A suivre

Réunion sur les actions renforcées en zone vulnérable : P. LEC'HVIEN, F. LUCAS (06/10)

Au problème de la qualité des eaux s’ajoute celui des algues vertes et on craint le pire pour l’avenir. Même s’il s’agit de dispositions nationales, la présence bretonne est assurée en force (environnementalistes devenus spécialistes de la fumure azotée, administration,  agriculteurs). Le ministère crée deux nouvelles mesures pour les programmes d'action : le bilan global azoté (solde des entrées et sorties d'N de l'exploitation) qui sera limité à 50 unités/ha et la déclaration des flux. Les Préfets feront une « surveillance des nitrates » dans les départements ayant des cantons en excédent structurel (N organique des élevages > 170 kg/ha de la zone) . En cas de dépassement dans une zone, le Préfet usera d’une arme fatale : le quota d’azote par exploitation !

Le zonage va s’élargir pour influencer les pratiques sur tout le bassin versant (en amont des zones « à problème »). Les zones d’excédent structurel et zones d’actions complémentaires font place aux zones vulnérables à actions renforcées.

La CR a proposé, sans succès, que le plafond de 210 kg d’N/ha (dont 40 kg d'N minéral) soit admis sans distinction d’origine de l’azote. La CR reste vigilante car les grilles sur la production de nitrate par UGB, les périodes d’épandage et donc les capacités de stockage d’effluents, vont évoluer. Quel gâchis quand on sait que la norme de 50mg de nitrate par litre d’eau n’a plus aucune base scientifique et médicale! Pire encore, les environnementalistes veulent compter les retombées d’azote atmosphérique. A suivre donc !

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Sécheresse

Comité national sur la sécheresse : Y. LEGENDRE (30/08) et A. SAMBOURG (27/09)

Pour les prairies, il y auarit eu un bon rattrapage au niveau national grâce aux précipitations, sauf dans l'Ouest. Les rendements des grandes cultures, ont été évalués fin août : -9 % en blé tendre en moyenne, -6 % en blé dur, - 2 % en maïs. La CR a évoqué la possibilité d'utiliser la pomme de terre comme aliment du bétail, les prix étant au plus bas pour une bonne valeur nutritive. La Taxe sur le Foncier Non Bâti (TFNB) sera en partie exonérée pour ceux qui sont dans les critères locaux de rendement (cultures et fourrages) – les mêmes que ceux des calamités qui ont exclu beaucoup d'agriculteurs. Au cas par cas, on pourra négocier avec les services fiscaux si la perte sur l'exploitation est jugée « suffisante ». Pour ceux payant par prélèvement, le remboursement de TFNB sera « rapide ». La moyenne de + 16 % de pousse de l'herbe (entre fin août et fin septembre) cache des disparités régionales (+ 10 % à – 37 %). Le grave déficit d'herbe en mai et juin s'est traduit par un pic d'achat d'aliment par les éleveurs. L'impact du prix du soja est plus fort que celui du blé sur les prix de l'aliment (+ 20 % depuis début 2010). Les éleveurs spécialisés à plus de 50 % peuvent revoir les échéances 2011 de leurs prêts auprès des banques, qui auraient eu des consignes.

Conseil National de l'Assurance en Agriculture (CNAA) : J.-L. FENART (25/08 et 12/10)

Fin août, la télédéclaration (Telecalam) montait en puissance avec près de 20 000 dossiers. La CR a rappelé qu'elle n'était pas favorable à l'obligation d'assurance récolte (AR), qui serait un mauvais coup financier pour les agriculteurs. Vu l'enveloppe fermée, les 65 % de prise en charge des primes ne seraient même pas assurés. L'incitation serait inefficace, conduisant ainsi au désengagement de l'Etat.

L'enveloppe des 100 millions d'euros pour le versement des acomptes ne sera pas consommée au prochain CNAA de décembre, il sera prévu un 2ème acompte. La CR a signalé que dans le cadre des calamités agricoles, les éleveurs étaient pénalisés car ils sont indemnisés sur une valeur de l'unité fourragère (UF) à 11 c€. Le ministère a répondu que cette valeur correspondait au cours 2009 de l'orge fourragère rendue ferme. Or, avec l'évolution des cours, les coûts de transport et les marges des OS , nous sommes très loin des prix du marché aujourd'hui. La CR a donc proposé que la CNAA revoie la valeur de l'UF à la hausse et s'appuie sur 20 c€/UF (en plaine, avec une hausse mécanique pour les zones défavorisées et de montagne). Le Président du Comité a botté en touche et déclarant que tout cela se faisait à réglementation constante. Suite à notre demande du 12 juillet, le bilan de l'Assurance récolte et des calamités (nombre de dossiers reçus et sommes en jeu, comparés au nombre de dossiers éligibles et sommes en jeu) n'est toujours pas à l'ordre du jour et il ne le sera pas en 2011. La transparence gêne sans doute les assureurs, ainsi que l'administration. Pourtant, vu le nombre de dossiers exclus des indemnisations (et notamment des éleveurs en système herbager ou pas assez spécialisés), le CNAA devrait se remettre en cause.

Réunion de la cellule logistique sécheresse : J-L FENART (08/09) et A. SAMBOURG (23/09)

Notre représentation à la cellule logistique irrite les administratifs en charge du dossier, qui ne reconnaissent que la FNSEA. Il reste beaucoup de paille dans les champs et les éleveurs ne veulent pas acheter de la paille pourrie à plus de 100 €. Le transport routier représente plus de 90 % des acheminements. Pour cause de rentabilité réduite après les congés de l'été, l'activité a du mal à reprendre.  Les convois ferroviaires de paille et la dérogation pour les transports le week-end s'arrêteront au 31/10. La fin des péages gratuits et du transport par convois militaires est annoncée, malgré les pressions de l'administration et les promesses présidentielles. Les Présidents fédé concernés ont fait obstacle à l'arrivée de trains de paille en Lozère, par le biais de l'association d'approvisionnement montée par la CR 48. L'équité entre agriculteurs est loin d'être respectée... Mais grâce à la ténacité et la solidarité au sein de la CR, les trains de paille pour la Lozère sont arrivés le 19/10. Enfin !!!

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Politique, économie, filière

Réunion « réflexion stratégique en filière viande bovine, ovine et porcine » : J.-Y. LANDAIS (08/09)

Après le secteur laitier, le ministère a décidé de la mise en place d'une nouvelle gouvernance par bassins de production pour les élevages de bovins viande, de porc et d'ovins. La CR était invitée à faire part de ses propositions. Hélas, tant que les prix à la production ne seront pas à la hauteur, toute organisation de la production est vouée à l'échec pour résoudre les problèmes des éleveurs...

Comité Bovins viande à FranceAgriMer : J.-M. LETHIELLEUX, J-Y LANDAIS (08/09)

Un fonds d'amélioration génétique chargé de financer les UPRA et Herd Books voit son enveloppe baisser d'un tiers en 2011, ce qui provoque beaucoup d'inquiétude de la part des organismes concernés. La rénovation des cotations avec la mise en place de conférences de bassins est censée sauver les éleveurs, qui ont vu le coût de l'aliment augmenter de 23 % en un an.

Réunion de la CR sur la viande bovine (15/09)

Cette rencontre en présence de F. Lucas et de B. Lannes visait à refaire le point avec les responsables de la CR pour la viande bovine, en vue notamment du Sommet de l'Elevage de Cournon. Il a été décidé de soutenir l'export en vif comme une opportunité susceptible d'apporter une plus-value pour les jeunes bovins. Cela aura en outre globalement un impact positif sur le marché intérieur, verrouillé au niveau le plus bas d'Europe par la mainmise des industriels. Des tracts sur ce sujet ont été élaborés pour faire connaître notre position au public du salon. Un compte-rendu de cette réunion a été transmis à tous les animateurs, pour envoi aux éleveurs concernés.

Comité de pilotage de l'Observatoire des prix et des marges des produits alimentaires : F. LUCAS (22/09)

Les marges nettes de la grande distribution seront bien étudiées, mais seules des moyennes (non rapportées à une enseigne) seront publiées, s'il y a accord de la majorité des enseignes. Les données (tous secteurs) doivent être actualisées régulièrement et il faudra y mettre les moyens. Enfin, la rémunération du travail des producteurs doit être affinée. La CR est écoutée par le Comité car elle est la seule à défendre les producteurs.

Comité de pilotage de VIVEA « formation éleveurs bovins viande » P. MAYDAT (28/09) et Réunion des experts à VIVEA : A COMBRES (03/10)

Copié-collé de la formation pour les éleveurs laitiers, la formation des éleveurs de bovins viande que veut mettre en place Vivea comprend donc un audit individuel très coûteux par des « spécialistes » formés à cet effet, qui sont peu nombreux. La CR avait demandé d'aborder la commercialisation comme facteur permettant à l'éleveur de comprendre sa situation et de se situer dans le contexte économique. Le comité de pilotage l'aurait validé, mais omis dans le cahier des charges ! La place centrale du logo de la FNB dans la présentation montre leur pouvoir sur ces questions. L'enveloppe du Certiphyto étant vide, Vivea propose sur 2012-2015 de consacrer 1/5 de son budget à former les 170 000 agriculteurs restants. Espérons qu'il restera quelque chose aux autres formations ! Une chance que Vivea n'envisage pas de hausse des cotisations !

Réunion sur la visite sanitaire bovine (VSB) en 2012 : G. DERUETTE (29/09)

Après 4 ans de pratique et aucune mise à profit des données recueillies, le ministère veut revoir la forme de la VSB. Les thèmes du questionnaire vont évoluer, avec une approche plus locale : la VSB devra apporter des réponses aux éleveurs. Même si la VSB n'est pas un contrôle, le vétérinaire est tenu de prévenir les autorités en cas de risque pour la santé humaine ou de problème de bien-être animal. Enfin, il y a unanimité pour coupler VSB et Bilan sanitaire d'élevage, pour faire gagner du temps aux éleveurs et aux vétérinaires.

Revue de presse

La section viande bovine de la CR a fait parler d'elle dans les médias, voici quelques articles que nous avons retenus :

Au sujet de l'export en vif : rien à part quelques timides reprises partielles de nos communiqués, comme si le sujet était tabou ou n'intéressait pas les médias, qui ont pourtant largement fait écho aux inquiétudes des industriels à ce sujet...

Communiqués

Contacts :
Responsable Section Viande
Jean-Marie Lethielleux
 
Florence Caillens : 06 08 28 19 44
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