Le 17 décembre, l’émission de débat de France 5 « C’est dans l’air » était consacrée à la gastronomie, à l’occasion des fêtes de fin d’année. Parmi les invités, on trouvait le journaliste gastronomique de l’hebdomadaire Marianne, Périco Légasse. Alors que l’agriculteur est souvent malmené (pollueur, empoisonneur, etc.), P. Légasse s’est au contraire lancé dans un vibrant hommage à leur travail :
« Le bien le bon et le beau, c'est la paysannerie française qui l'a défendu, ils produisent des produits rentables (pas pour eux hélas ndlr), cela crée des emplois et cela préserve les paysages ». Il s’attache à défendre une certaine vision de la paysannerie française : « Revenons aux petites exploitations familiales, locales, territoriales qui produisent des produits locaux qui évitent les grands axes commerciaux, de façon à ce qu’on mange juste, qu'on mange sain ».
Il épingle au passage un des principaux responsables de la situation actuelle de l’agriculture française : « Sauvons le patrimoine agricole paysan français que la FNSEA, la pauvre, a contribué à détruire et à effacer de la Terre ». Et de conclure au sujet des agriculteurs : « Ce sont des gens qui n'ont que du bien à faire à la France. Sauvons-les par pitié en cette fin d'année ».
Un premier pas vers l’acceptation par le grand public d’une PAC rénovée avec la préférence communautaire, ou l’enfermement des paysans dans un rôle très limité ?
