2 000 €. C’est le montant à l’hectare réclamé par certaines entreprises pour entretenir les zones d’estive laissées à l’abandon dans les Pyrénées avec la baisse du nombre d’éleveurs transhumants (60 % ont plus 50 ans). Les élus sont inquiets, car si l’espace n’est plus entretenu, la montagne se transformera en de vastes broussailles très sensibles aux incendies et perdra de son charme pour les touristes.
Dans la vallée de Lesponne, juste en dessous du Lac Bleu, la forêt avance jusqu’à la limite du bâti. A quand des mesures de long terme pour rendre attractif l’élevage dans nos montagnes ? Voici une preuve concrète que les enjeux de l’agriculture vont bien au-delà des seuls agriculteurs… et il ne s’agit pas là de la balance commerciale du pays !
