Dans ce monde troublé, il faut résister avec une France apaisée et sereine, aux valeurs d’égalité, de fraternité et de liberté.

 

La filière va-t-elle mieux ? Vu les difficultés que la plupart des entreprises de la production, du paysage et du commerce traversent depuis plusieurs années, cette question s’impose. Elle peut faire sourire mais elle nous laisse un goût amer devant les difficultés rencontrées et un manque de visibilité sur l’avenir de nos entreprises.

 

Pour l’horticulture, 2015 aura été moins catastrophique que les années précédentes. Mais cela ne suffit pas à masquer le marasme que traverse bon nombre d’entre nous. Pour la pépinière, les choses n’ont pas été meilleures, loin s’en faut ! En paysage, les concurrences s’aggravent et le secteur du commerce panse encore ses plaies. L’UNIPHOR continuera d’agir pour que subsiste une note d’espoir.

 

La production horticole, doit retrouver un second souffle. On ne peut plus faire les poches des professionnels même si l’on prétend avoir de bonnes raisons. Toute nouvelle charge est une charge de trop. Sur les dix dernières années, les taxes de toute nature se sont multipliées ; et pour quel résultat ? En pépinière, plus spécifiquement, il faut relancer sans cesse le débat sur la fiscalité des stocks. Pour le commerce comme pour le paysage, il faut que les autorités cessent de croire que ces métiers (fleuristes, paysagistes, etc.) sont de simples hobbies. Elles imposent aux professionnels toujours plus de contraintes. Ces obligations (techniques, phyto, sécurité, etc.) doivent s’appliquer à tous ceux qui exercent ces activités.

 

Quoi qu’il en soit, je vous souhaite à tous, au nom du conseil d’administration et des professionnels bénévoles qui nous soutiennent, une bonne année 2016.

 

Le Président, Max BAUER

 

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