Le nouveau Passeport Phytosanitaire va entrer en vigueur le 14 décembre prochain pour les plantes destinées à la plantation (exception faite des plantes vendues au consommateur final). Nous avons dénoncé les dangers de ce système. Malheureusement, le danger se précise.

Les notions "d’unité commerciale" et de "lot", sur lesquelles reposent l’obligation d’étiqueter, sont déconnectées de toute réalité. En comparant les quelques éléments de réponse qui "fleurissent" ici et là, l’étiquetage pourrait se faire à la plante, au roll, au camion, etc.

Le nombre d’étiquettes qu’un producteur devra apposer va par conséquent dépendre des exigences du client. Ce dernier définira les "unités commerciales" et les "lots" en fonction des reventes ou des utilisations qu’il compte faire. Toute résistance impliquerait sans doute la perte du marchés. L’obligation d’étiqueter et plus encore le coût global qui en découle seront donc à la charge exclusive des producteurs. Un coût d’édition, d’étiquetage donc de personnel, de formation du personnel, de vérification.

L’Uniphor et la Coordination Rurale refusent l’application d'un tel Passeport Phytosanitaire, dont le poids financier pèse une fois de plus sur les seules épaules de la production. L’étiquetage individuel des plantes ne peut avoir lieu. Il faut opérer une redéfinition des notions "d’unité commerciale" et de "lot". C’est dans ce sens que nous allons interpeller le ministère en lui demandant de surcroît de repousser l’application du texte.

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