A l’approche de la Sain-Valentin, les douanes de l’état de Floride (USA) se mobilisent avec force : 2400 inspecteurs seront sur le pied de guerre. En effet, 90 % des fleurs importées pour la fête des amoureux transitent par l’aéroport de Miami. La recrudescence et la sévérité des contrôles ne sont pas dictées par des considérations protectionnistes. Ce qui accapare l’attention des douaniers ce sont les petites bêtes. Les ravageurs qui pourraient constituer une menace évidente pour l’agriculture américaine.    


On rêverait d’une telle mobilisation en Europe, mais les charançons rouges et autres paysadisia archons nous rappellent qu’il n’en est rien. En France on va plus loin. Les contrôles sont uniquement dirigés vers les producteurs hexagonaux. Il est vrai qu’en concentrant la fougue des inspecteurs sur leurs nationaux ils n’ont guère de temps à consacrer aux problèmes qui pourraient traverser la frontière. De surcroît, on réduit de manière systématique l’usage des produits phytosanitaires qui permettent de lutter efficacement contre les ravageurs ; pour le cas où certains n’auraient pas réussi à s’acclimater correctement.

Sur ce sujet au moins nous pourrons nous vanter de ne pas copier les américains...

La CR demande depuis longtemps des mesures plus strictes à l'entrée sur notre territoire, tant français qu'européen, pour toutes les importations. Notre agriculture est décimée par l'émergence des nouveaux ravageurs. Nous en avions fait le point d'orgue de notre participation du SIVAL. Retrouvez ici nos propositions et notre dossier de presse.

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