Les différends entre professionnels et clients perdurent. En guise de références on pourrait citer le code de la consommation et le Code civil. Malheureusement ces deux sources ne règlent pas tout. Autre base sur laquelle s’appuyer : le fascicule 35 du CCTG (Cahier des Clauses Techniques Générales). L’ouvrage est précis mais il a été conçu pour les marchés.

Enfin, si l’on parcourt les différentes garanties de reprise affichées par certaines enseignes de distribution on trouve de tout. Des textes qui ne garantissent rien à force d’énumérer les exceptions et des garanties trop générales sont de véritables aimants à problèmes.

Quel que soit votre choix, l’écrit doit être la règle, pour les devis comme pour les factures. Vos garanties de reprise doivent y figurer.

Évaluez le niveau de connaissance des clients. La mauvaise foi existe, certes, mais l’ignorance fait autant de ravages sur les plantes et les jardins. N’hésitez pas à préciser les conseils d’entretien, comme les risques (parasites, etc.) encourus. Vous devez être ferme sur ces points précis. Ne devenez pas responsable des erreurs de vos interlocuteurs. En un mot ne leur faites pas confiance. Vous devez également citer l’usage non approprié de produits phytosanitaires.

Limitez la garantie dans le temps. La durée peut être différente suivant les végétaux. Prévoyez d’exclure les aléas extérieurs qu’ils soient humains ou climatiques (vandalisme, gel, sécheresse, etc.)

Enfin, on voit apparaître des clauses, excluant des garanties de reprise les végétaux « non endémiques ». Si cette restriction est logique il faut rester raisonnable sur la définition du mot endémique.

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