Si FGC et la CR ont salué la décision du ministre, le 6 août dernier, de légiférer à l’automne en vue d’accorder une dérogation pour l’enrobage de semences de betteraves à base de néonicotinoïdes, il ne faut pas oublier que le prix très bas de la tonne de betterave met les planteurs en grand danger économique.

En outre, de nombreuses autres productions végétales sont aujourd’hui sans solutions, condamnées à des impasses techniques phytosanitaires plus ou moins insurmontables (colza, plantes fourragères, céréales, légumes, bulbes, chicorée…).

Pour Damien Brunelle, président de FGC, « les agriculteurs sont très déçus que la recherche donne si peu de résultats depuis des années. Le temps que des innovations sortent, la production de semences de trèfle aura par exemple disparu de notre pays ».

Si l’on se retrouve dans cette situation, c’est aussi et surtout dû à l’absence répétée de prix rémunérateurs à la production. Sans prix rémunérateurs, pas de recherche, pas de solutions, et pas de production. « C’est un cercle vicieux dont il faut réussir à sortir ! ».

Mais en cas d’impasses techniques, il faudra que les agriculteurs retrouvent des solutions de protection des plantes efficaces, au risque de voir des productions végétales « délocalisées » à l’étranger.

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