« Plus rien ne sera jamais comme avant » ! Depuis le début de la crise, cette phrase est devenue le refrain universel des responsables politiques, experts et autres décideurs politiques. On nous annonce donc un avant-crise et un après-crise. L’Observatoire Cetelem a donc voulu savoir si cette formule magique s’appliquait également au domaine de la consommation.

D’après sa dernière enquête publiée le 21 janvier, menée auprès de 8 000 personnes dans douze pays de l’Union européenne, la crise a « durablement » changé les habitudes de consommation de 64 % des européens. Il s’avère que les consommateurs ont des comportements plus rationnels : ils sont devenus plus prudents dans leurs achats, moins dépensiers et plus épargnants.

L’heure du « mieux vivre » a donc sonné et « les ménages veulent retrouver le juste prix et la qualité » souligne le responsable de l’Observatoire. D’où l’engouement pour les produits bio. Les consommateurs ont apparemment le sentiment de se faire du bien mais quelques questions restent en suspens : la volonté des européens de mieux consommer, et non de moins consommer, a-t-elle un prix ?

Les consommateurs sont-ils prêts à acheter des produits locaux, bio ou non, plus chers que des produits moins chers provenant de l’autre bout de la planète ? Ce n’est pas parce que « plus rien ne sera jamais comme avant » que le bon sens lui doit disparaître !

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