1500 à 2500 km : le parcours moyen d’un produit alimentaire aujourd’hui dans le monde. Ce chiffre donné par Bruno Le Maire sur les ondes de France Inter le 17 décembre.

Entre le sommet de la FAO à Rome et le Sommet de Copenhague sur l’environnement, le ministre jette des ponts entre le problème de la faim dans le monde et celui de la détérioration de l’environnement et des émissions de CO2 à travers un entretien avec Olivier de Schutter, rapporteur des Nations Unis pour le droit à l’alimentation.

Cet entretien évite le manichéisme ; il souligne l’importance du commerce mondial pour la diffusion des nouvelles technologies (propres notamment) ou pour parer aux crises alimentaires, mais pointe également le manque crucial d’une prise en compte du coût environnemental de l’agriculture d’exportation. Un coût à évaluer, serait-on tenté d’ajouter, autant du côté des pays exportateurs que des importateurs.

Olivier de Schutter préconise ainsi une mise en valeur de l’agriculture vivrière et une déconcentration de la production alimentaire, pour faire coïncider zones de production et zones de consommation.

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