30 %. C’est la part des achats bio des consommateurs français qui provient des importations (souvent lointaines). Si le bio a en effet la cote auprès des consommateurs (de plus en plus nombreux à en acheter), les aides à la conversion restent insuffisantes pour susciter autant de vocation que nécessaire (pour respecter les objectifs du Grenelle), d’autant que les agriculteurs sont loin de capter l’essentiel des marges dégagées par ce marché très profitable.

Ainsi, c’est par exemple sur le marché des céréales bio (où il est impossible de commercialiser en direct sa production) que le marché français est le plus déficitaire (jusqu’à 60 % d’importation).

Après avoir autant insisté sur le bio, il est peut-être temps de s’intéresser à la relocalisation des productions et au chiffrage carbone de ces produits qui traversent les mers pour venir garnir nos grandes surfaces. La réduction des émissions de gaz à effet de serre n’est-elle pas aussi un des objectifs affichés par le Grenelle de l’environnement ?

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