De nombreux articles dénoncent le rôle de l’agriculture (notamment de l’élevage) dans le changement climatique. A l’occasion du débat sur la taxe carbone, la CR, loin de rejeter toute responsabilité des agriculteurs, avait demandé que soit pris en compte également leur rôle positif, à travers la captation de carbone par les plantes.

On retrouve avec plaisir cette même idée dans l’édito de la revue AgriUS Analyse de janvier, qui évoque aussi la difficulté de la « conversion » des rejets de méthane en rejets de carbone. La CR souscrit totalement à une demande simple mais hélas largement ignorée de la presse comme des pouvoirs publics : « De gros efforts sont nécessaires, en termes de recherche et de communication, pour quantifier et mettre en valeur le rôle actuel et potentiel de l’agriculture dans la lutte contre le réchauffement climatique ».

Pour rester sur la question du carbone, quelques articles encore trop discrets se font écho sur internet de l’action de Greenext, une petite société française qui propose aux distributeurs de calculer et d’afficher le poids carbone des produits vendus, en tenant compte de l’ensemble du cycle de vie du produit.

A l’heure où on parle de circuits courts et de relocalisation des productions, voici une méthode qui permettrait peut-être enfin de réconcilier les préoccupations du Grenelle avec les agriculteurs européens, en pointant du doigt le coût environnemental des quelques centimes d’euros gagnés en faisant venir tel ou tel produit de l’autre bout de la planète.

Souhaitons donc que ce type d’affichage se développe rapidement, pour permettre aux citoyens de choisir en connaissance de cause et de prendre leurs responsabilités. A moins bien sûr que l’OMC n’assimile ceci à du protectionnisme et interdise cet affichage…

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