Philippe THOMAS, un agriculteur déterminé

« Quand on ne veut pas prendre de temps, on a jamais le temps ». A 46 ans, Philippe Thomas gère une exploitation à Gincrey, à 20 km de Verdun dans la Meuse, qui produit des céréales, du colza et du lait en Société Laitière.  

En 1985, Philippe sort de l’école avec un niveau BTA et devient « tout naturellement » agriculteur. Il a d’abord  été aide familial jusqu’en 1991 puis s’est installé en GAEC avec ses parents. Il prend ensuite son envol et s’installe en individuel en 1999.
Des difficultés à encaisser

Depuis son installation, Philippe a perdu 5ha et l'atelier lait a été délocalisé au village voisin. Aujourd’hui, il n’a plus que les génisses de renouvellement dans ses bâtiments.

En dehors de la période de moisson pendant laquelle un autre agriculteur  vient lui donner un coup de main, Philippe travaille toute l’année en individuel.  Il gère tout tout seul.

Une détermination de syndicaliste !

Philippe a toujours eu l'âme d'un syndicaliste. Dès son plus jeune âge, il a ouvert les yeux sur « les hypocrisies et autres magouilles de la FDSEA ».  En effet, son père ayant été vice-président d'EMC2 (la plus importante coopérative du département), ce dernier a largement évoqué avec son fils,  la malhonnêteté intellectuelle du Président d’EMC2 de l’époque.

Rapidement père et fils constatent alors que beaucoup d’agriculteurs pensent comme eux. Malheureusement, ces derniers restent frileux et ne réagissent pas par peur de représailles. Face à un tel constat, c'est à cette période que le jeune Philippe a la conviction qu'il doit mener le combat pour défendre les agriculteurs et lutter contre les « agissements magouilleux ».

Pour lui, la CR est  « le seul syndicat composé uniquement de vrais agriculteurs, qui vivent de leurs fermes et non des indemnités de diverses réunions ». « La CR peut apporter beaucoup aux agriculteurs ». Cependant, Philippe déplore que « beaucoup d'entre eux aient encore la tête dans le guidon et pas l'ouverture d'esprit nécessaire pour franchir le pas et faire changer les choses. »

En 2004, Philippe participe activement à la création de la CR Meuse. Auparavant, il s’était déjà présenté aux élections Chambre de 2001 sur une liste contre la FDSEA et la Confédération Paysanne.

En 2013, Philippe est toujours plus déterminé à mener le combat. Il scande partout que Changer c’est vital et se positionne en tête de liste des candidats CR à l’élection Chambre d’agriculture de la Meuse. 

« Ensemble mobilisons-nous ! Votons CR en janvier 2013 ! »

Dans la même catégorie

Paroles d'agriculteurs
Paroles d'agriculteurs
Viande
Paroles d'agriculteurs