65 000 €* pour la protection des papillons diurnes du Poitou-Charentes,
18527 €* pour compter les hérons en Deux Sèvres,
186 000 €*pour protéger les chauves-souris et 16 641€ pour protéger les araignées en Charente Maritime,
Et pas un centime pour payer le litre de lait selon son prix de revient aux éleveurs.
Notre société marche sur la tête !
Les paysans disparaissent à un rythme astronomique et on se préoccupe de compter des hérons, des chauves-souris… et des araignées !
Nos dirigeants sont-ils à ce point incultes pour ne pas pressentir la gravité de la situation !
On vient de se rendre compte que nous sommes dépendants de la Chine pour 80 % des molécules de nos médicaments.
Au rythme des faillites des exploitants, nous allons devenir très rapidement dépendants de l’étranger pour notre alimentation.
Qu’à cela ne tienne, on continue à affliger aux paysans des normes environnementales aussi ruineuses qu’injustifiées pour offrir aux citadins un espace rural de promenade et de loisirs.
Un certain François-Marie AROUET, dit Voltaire disait au 18ème siècle :
« On a trouvé, en bonne politique, le secret de faire mourir de faim ceux qui, en cultivant la terre, font vivre les autres. »
Trois siècles plus tard, nous paysans, qui possédons l’arme alimentaire, sommes toujours esclaves de la société.
Qu’attendons-nous pour agir ensemble pour sortir de ce servage et enfin exiger que nos produits soient payés en fonction de nos coûts de production, en incluant un salaire digne de nos compétences et des efforts que nous consentons pour offrir à la population une alimentation saine en quantité abondante.
Nous ne sommes pas des sous-citoyens ! Consommateurs et dirigeants de ce pays, prenez-garde !
Il est plus facile de naître paysan que de le devenir... et il est plus facile de disparaître que de le rester !
(*) Ces chiffres proviennent de la dernière réunion de la commission régionale agro-environnementale qui s’est tenue à Poitiers le 28 mars 2013
Consultez également l'article ci-dessous :
https://www.coordinationrurale.fr/bras-de-fer-entre-le-president-de-la-cr-53-et-lactalis.html
