Depuis 1990, Olivier Fichaux est maraîcher en plein champ. Dans le département du Pas-de-Calais, c'est par passion qu'il a repris l'exploitation familiale. Malgré les difficultés rencontrées, Olivier n'a jamais baissé les bras, porté par l'envie de relever de nouveaux défis.
Une belle évolution
Avant de reprendre l'exploitation familiale, Olivier a passé un BEPA CEMA ( Brevet d'Etudes Professionnelles Agricole « Conduit et Entretien du Matériel Agricole ») et , en parallèle, il aide ses parents sur l'exploitation.
Lorsqu'il se lance seul, Olivier investit dans l'irrigation. Il fait ainsi deux bonnes premières années. La petite taille de la ferme le pousse ensuite à se tourner vers le bio. Aujourd'hui, l'exploitation se divise en 2 parties : 10 hectares en bio et 6 hectares en conventionnel.
Pour Olivier, le bio répond parfaitement à ses attentes, et constitue la solution la plus adaptée aux caractéristiques de sa ferme. Il regrette cependant le poids des contraintes et notamment de la « paperasse » : « Je n'ai plus un métier de paysan, confie-t-il, je suis devenu bureaucrate ! »
Seul sur l'exploitation, Olivier peut compter sur l'aide de son épouse. Il emploie également de temps à autre des saisonniers, notamment depuis le passage en bio.
Des rencontres avec les consommateurs
Dès son installation, Olivier avait compris les opportunités des circuits courts. Créer un contact avec le consommateur et avoir un retour de satisfaction de celui-ci, c'est ce qui a poussé Olivier à choisir la vente directe. Depuis le passage en bio, Olivier fait partie d'une AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne).
Maintenant, Olivier attend de voir le potentiel de la clientèle à domicile. En fonction des résultats, il travaillera à l'aménagement d'un local d'accueil.
Un engagement pour faire vivre l'agriculture
« Si je milite à la CR, explique Olivier, c'est parce que je considère qu'il est plus important d'être acteur que spectateur dans la vie locale ». L'action syndicale, c'est une nécessité pour faire changer les choses. « Je pense aux futurs agriculteurs, et à mes enfants qui reprendront peut-être un jour la ferme... Je veux qu'ils aient une chance de vivre de ce métier ».
Olivier a choisi la CR, car il s'y sent écouté et il en partage les valeurs. Il est aujourd'hui trésorier de la CR62 et s'investit pleinement dans sa mission. « Ce dont je suis convaincu, c'est qu'une poignée d'hommes peut faire de grandes choses ».
