Michel Platini vient d'être réélu à la tête de l'UEFA, félicitations ! Il semble qu'il ait réussi à harmoniser les règles financières et à instaurer une sorte de "fair play économique", à savoir que les clubs ne pourront plus dépenser plus qu'ils ne gagnent, ce qui était la pratique courante de grands clubs comme le Real Madrid, et bien d'autres encore... sauf en France où cette pratique est interdite.
Face à des "géants" du foot, cela n'a pas du être facile d'imposer cette idée de régulation. Ce n'est pas non plus la voie de la facilité qui a été choisie : Platini aurait pu prendre exemple sur la PAC et aligner la réglementation française sur les pratiques les plus libérales.
Non, il a choisi la réglementation en vigueur en France, qui lui semble plus juste et plus équitable.
Platini a du faire sienne la maxime de Sénèque si chère à la Coordination Rurale : ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas que les choses sont difficiles.
Platini vient de montrer que de la régulation et de l'harmonisation à près de 60 fédérations (de langues, coutumes et pratiques financières) est chose possible.
L'Office du lait européen représente ce "fair play économique" dont la politique laitière a grandement besoin. Il est temps que les politiques et les fonctionnaires européens se saisissent du dossier et mettent en place des règles équitables pour permettre à toutes les équipes (producteurs, transformateurs, consommateurs, distributeurs) de faire "jeu" égal.
