Alors que la France a récemment déclaré ses premiers foyers de MHE (maladie hémorragique épizootique) dans le Sud Ouest, cette maladie, proche de la FCO (fièvre catarrhale ovine), inquiète fortement les éleveurs. Si les impacts sanitaires sont encore difficiles à appréhender à ce stade, il est certain que la MHE engendre de la morbidité et de la mortalité. Pour la CR, l’État, en l'absence de vaccin, a une responsabilité dans l'accompagnement des éleveurs qui ne disposent que de moyens de lutte très limités.

À l'occasion du Sommet de l’Élevage, les représentants de la section Viande de la Coordination Rurale ont rencontré le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire pour solliciter la mise en place d'un accompagnement financier afin de compenser les impacts sanitaires de la maladie. Ceux-ci peuvent être importants dans les troupeaux foyers lorsque une part significative d'animaux présente des symptômes et nécessite des soins vétérinaires, de l'ordre de 250 € par animal, et pouvant atteindre 600 €, sans compter les animaux morts qui ne pourront pas être sauvés.

Les conséquences sanitaires ne se limitent pas à cela, la CR s'interroge sur de probables effets sur la reproduction (avortement, baisse de la fertilité, momification, etc.). Le syndicat a demandé au ministre la mise en place des années blanches pour les éleveurs impactés par la MHE et la prise en charge des analyses nécessaires à la sortie des animaux de la zone réglementée.

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