L'un de nos adhérents a récemment reçu un courrier de dépôt de plainte de la Fondation Brigitte Bardot indiquant que selon plusieurs témoignages trois de ses animaux, en l’occurrence des taureaux, n'auraient accès ni à de l'eau ni à de la nourriture. La Fondation allait même plus loin en menaçant l'éleveur d'intervenir avec ses équipes et les médias si rien n'était fait.

Quelle tentative d'intimidation honteuse ! La section Viande de la Coordination Rurale a tout de suite répondu à la Fondation Brigitte Bardot en ne manquant pas d'informer par courrier le ministre de l'Agriculture en lui demandant la plus grande fermeté vis-à-vis de telles pratiques scandaleuses.

En effet, cette Fondation sa base en premier lieu sur des témoignages qui ne sont pas vérifiés. Les animaux concernés ne sont pas du tout mal traités, ils sont nourris quotidiennement à l'auge et ont un accès illimité à un abreuvoir automatique. L'un des taureaux sera même réserviste au Salon de l'agriculture ! Il est inacceptable que les éleveurs aient à subir de tels chantages de la part d’une association de protection animale. Eux qui sacrifient bien souvent leur vie de famille pour s’occuper de leurs animaux, ont bien plus à cœur le bien-être animal que n’importe quelle association de protection animale.

La Coordination Rurale s'interroge également sur les réelles motivations d'une telle action. En cas de maltraitance, une réaction saine serait de demander aux services de l'État en charge de la protection animale d'intervenir. La réaction de la Fondation Brigitte Bardot est beaucoup plus perverse en menaçant d'intervenir avec son équipe et les médias. Il est clair que cela révèle leur unique volonté de discréditer l'élevage auprès des consommateurs et non de trouver de réelles solutions à des problèmes de maltraitance.

La Coordination Rurale restera extrêmement vigilante sur ce type d'action et n'hésitera pas à engager des recours juridique pour protéger les éleveurs. Nous n'avons pas manqué de rappeler à la Fondation Brigitte Bardot que la diffamation publique est sanctionnée d’une amende pouvant atteindre 12 000 €.

Dans la même catégorie

Viande
Alimentation
Élevage
Aides animales