Des dégâts faramineux causés par le froid
Les températures extrêmes qui se sont abattues sur le pays ces dernières semaines vont directement impacter les pépinières et l’horticulture françaises. De la pépinière, hors sol ou de pleine terre, à l’horticulture sous serres, les productions ont toutes été sévèrement endommagées.
Dans de nombreuses régions, les pertes de cultures et de fond sont conséquentes. Le système racinaire des plantes en containers a été fortement endommagé, ce qui rendra l’assimilation de l’eau difficile au moment des premières chaleurs. De plus, les végétaux dont les branchages ont été altérés par le gel verront leur qualité et leur prix de vente baissés. Le coût de remise en état de ces végétaux sera trop élevé, et l’on peut craindre que des professionnels soient dans l’obligation de détruire leur production.
Arrêtons l’hémorragie
Contrairement à certaines filières agricoles, l’horticulture n’est pas intégrée à la PAC. Les professionnels assument majoritairement non seulement la production mais également la commercialisation ce qui en fait des agriculteurs responsables. Ces dix dernières années, 50 % d’entre eux ont disparu ! Entre la distorsion de concurrence au niveau européen, la hausse de la TVA et le surcoût énergétique, ce coup de froid fragilise une filière porteuse en matière d’emploi, qui aura besoin du soutien des pouvoirs publics afin de se maintenir dans le tissu économique.
L’UNIPHOR et la CR souhaitent que ces pertes figurent dans la procédure des calamités agricoles. Les deux syndicats demandent aux élus locaux d’intervenir et d’apporter leur soutien à des professionnels durement touchés ces derniers mois.
Contacts presse :
Max Bauer - Président de l'Uniphor : 06 83 86 34 96
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