Suite aux épisodes de gel survenus ces derniers jours, la CR 32 interpelle le préfet du Gers, Monsieur Pierre Ory, concernant l’ouverture de la procédure de reconnaissance en calamité agricole. Voici le courrier qui lui a été adressé:

Monsieur le Préfet,

Les épisodes de gel survenus entre le 19 et le 21 avril ont lourdement endommagé les cultures précoces, et ce, sur une large partie de la région. La gelée noire du 19 au 20 avril a touché notre région mais également l’ensemble de la France et une bonne partie de l’Europe.

Ainsi, le gel a frappé plusieurs milliers d’hectares de vigne alors que les bourgeons étaient sortis, si bien que très peu de viticulteurs peuvent se déclarer indemnes de cet aléa climatique. De même, les arboriculteurs et maraîchers sont impactés par ces épisodes de gel. Les cerises, abricots, pêches, poires, pommes, prunes entre autres ont fortement souffert malgré les protections mises en place et des chutes physiologiques sont attendues. En maraîchage, les salades et autres productions de plein champ sont impactées.

Certaines grandes cultures, comme le maïs, le colza, le blé et l’orge ont également été touchées et risquent de rencontrer des difficultés de levée pour les unes d’accident de méïose pour d’autres. Alertée par de nombreux agriculteurs ainsi que par les maires des communes les plus concernées, la Coordination Rurale a pris acte de l’annonce de S. Le Foll d’ouverture de la procédure reconnaissance en calamités agricoles, pour perte de récolte et pertes de fonds, et de mesures d’aides autres comme l’exonération de TFNB.

Nous attendons des services de la DDT une mise en œuvre rapide de ces mesures et une communication aux agriculteurs de ces éléments. Si vous souhaitez mettre en place une mission d’enquête, sachez que notre syndicat se tient à votre disposition à cet effet.

Cette rapidité est d’autant plus importante que les producteurs de cerise, qui n’ont toujours pas reçu le moindre centime de l’indemnisation prévue il y a 6 mois, ne sont qu’un exemple d’exploitants en situation extrêmement précaire. Les faire attendre serait les condamner.

Espérant vivement que vous porterez la plus grande attention à notre demande, recevez, Monsieur le Préfet, l’expression de notre haute considération ;

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