Malgré toute la communication des écolos qui veulent nous faire croire que la Bio peut nourrir le monde, la réalité est coriace et insensible aux idéologies.
Ci-jointes deux photos prises dans des rangs témoins non traités contre le mildiou et deux prises dans les rangs normalement traités d'un vignoble parmi les mieux conduits de la région de Cognac. (photos prises le 8 juillet 2012)

Le résultat n'appelle qu'un commentaire : il n'y aura pas un raisin cette année dans ces rangs témoins, sans compter la contagion dans les rangs traités les plus proches et la survie des ceps compromise si l'expérience est reconduite plusieurs années.
Aspect à surveiller jusqu'en fin d'année.
Je ne suis pas contre la Bio, je suis contre le mensonge !

La bouillie bordelaise est un moyen de protection contre le mildiou mais cette année 2012 est particulièrement difficile pour les vignerons. La pluviométrie incessante assortie de délais de pénétration dans les parcelles et du respect de la vitesse du vent rend impossible de traiter dans des conditions satisfaisantes et efficaces.
Les témoins ci-dessous démontrent le résultat de l'absence de protection.


Pour la protection Bio, la Directive Européenne 91/414/CEE vise à réduire la dose de cuivre total de 6 à 4Kg/Ha/an. L'étude de l'ITAB d'octobre 2009 (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) est édifiante:
..."Au final, les années avec de fortes pressions de maladies, les quantités annuelles de cuivre  apportées par hectare sont en moyenne de 4305 à 6327g, avec un minimum de 720g et un maximum de 12000 g, même si la majorité des apports se situent entre 5000 et 7000g"....
..."Les années avec de forte pression de maladie, c'est-à-dire aussi celles avec des précipitations fréquentes et donc des pertes par lessivage plus importantes,  le nombre de traitements varie en moyenne de 9 à 12 avec un minimum de 3 traitements et un maximum de 30"...

Conclusion :
Les années à forte pression de mildiou,  la dose de 4kg/ha/an de cuivre métal ne permet pas d’assurer une protection suffisante de la vigne pour obtenir des
récoltes satisfaisantes en quantité mais surtout en qualité, d’autant que la défoliation précoce des parcelles ne permet pas à la vigne de constituer des réserves. Les ceps sont donc fragilisés et la récolte de l’année suivante hypothéquée.
Une succession d’années à forte pression de maladie (2 ou 3), avec des récoltes faibles voire inexistantes sur certaines parcelles, mettrait en péril la viabilité
économique des domaines viticoles biologiques touchés."
 

source :
http://www.itab.asso.fr/downloads/viti/rapport-final-cu-viti09.pdf

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