Le co-farming est la version numérique de pratiques qui ont toujours eu leur place dans le monde agricole telles que l’entraide et l’échange. Internet facilitant la création de réseaux, il permet de repousser les limites territoriales en les élargissant à l’échelle nationale et transfrontalière, voire internationale.

La CR favorable à la pratique tant que cela bénéficie à l’agriculteur !

La Coordination Rurale est favorable à toute innovation sociale et technique dans le monde agricole, tant que l’agriculteur reste au cœur des décisions.

Le co-farming comme accès à la mutualisation, à la réduction des coûts, au partage de connaissances et expériences ne peut qu’être une opportunité d’évolution des pratiques avantageuses pour les agriculteurs. En revanche, pour la Coordination Rurale le co-farming ne doit pas être un moyen pour pallier à l’augmentation des risques liés à la volatilité, l’enjeu primaire reste la remise en cause de l’instabilité financière et de revenu à laquelle les agriculteurs sont confrontés et qu’ils ne maîtrisent pas.

Les économies qui sont faites par le recours à cette pratique doivent profiter à l’agriculteur et non pas captées par la filière ou par les acteurs qui aujourd’hui se proposent en tant que « facilitateurs » de la mise en relation, parmi lesquels on entrevoit déjà la présence tentaculaire des coopératives et des FDSEA.

Concernant les données récoltées par le co-farming, la Coordination Rurale est favorable à une approche démocratique : l’agriculteur doit rester maître des données qui le concernent.

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