Ces dernières années, pour des raisons essentiellement économiques,beaucoup de viticulteurs ont réduit leur surface d’exploitation, voire cessé leur activité. Des vignes ont été arrachées, avec des primes à la clé, mais d’autres, abandonnées se retrouvent dans un piteux état.


Pour des raisons d’image (friches), sanitaires (nids à maladies) ou économiques (manque de surface agricole), le monde viticole, le Conseil Général, la Chambre d’agriculture ou les maires… ont pris le problème au sérieux.
C’est ainsi qu’en 2012-2013 un inventaire des vignes en friche a été réalisé sur 4 Communautés de Communes.
Au total ce sont 255 ha recensés (dont 150 ha de vignes de + de 3 ans). Un fonds financé par l’Europe et le Conseil Général a été mis en place afin d’aider le repreneur des terres à faire les travaux de remise en état des parcelles pour les rendre cultivables. Concrètement il faut évacuer les ceps, fils de fer, piquets, ardoises… L’aide prend en charge 80 % du coût des travaux dans une double limite de 1 600 €/ha et de 8 ha par bénéficiaire. Le dossier d’aide est monté par le repreneur.
Pour être éligible, la parcelle, encore plantée, doit faire l’objet d’un bail rural entre le propriétaire et le repreneur exploitant et ne doit pas être replantée en vigne pendant 10 ans. En outre, le bénéficiaire de l’aide doit obtenir du propriétaire une autorisation de défricher et faire réaliser les travaux par une entreprise. Notons que les parcelles restent en zone AOC.
L’objectif est donc de diminuer le nombre de friches, dont la surface n’a fait qu’augmenter, et de les convertir en prairies, céréales, maraîchage ou autres (l’usage de loisir ou de boisement étant exclus).

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