Pourquoi devrait-on se réjouir de la venue éventuelle du ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire en Aveyron ? La marge de manœuvre d’un ministre en campagne nous parait limitée aux habituelles congratulations entre amis de même obédience.
On ressort les mêmes plans d’urgence aux méfaits si bien ressentis par les éleveurs aveyronnais tels que de nouveaux prêts accordés pour assumer les échéances d’emprunts existants; ou faciliter le report des cotisations sociales qui s’accumulent pour mieux vous étrangler plus tard.
Toutes ces fausses solutions que notre ministre met en avant ne font qu’accentuer notre fragilité économique, et nous laissent comme des proies faciles.
Nous tous, avons pu observer le rythme effréné et l’aisance avec laquelle certaines coopératives éliminent nos partenaires privés (marchands de matériel, fabricants d’aliment, négociants en bestiaux). Notre activité est sur le point d’être totalement intégrée, au sein d’une même chaine créée par nos aïeuls qui croyaient bien faire en créant banque, assurance, syndicat, élus de la république.
L’efficacité syndicale se mesurerait-elle aujourd’hui au nombre de venues présidentielles ou ministérielles ? Ou est ce le nombre de responsables syndicaux devenus comme par le passé et aujourd’hui encore, des membres éminents d’un gouvernement ou d’un parti politique ?
Toutes les couleuvres (GNR, nitrates, mises aux normes, ..) que les syndicats, dit majoritaires (FNSEA/JA), nous font avaler ne sont possibles que grâce à une évidente cogestion. Les plus crédules d’entre nous, les jeunes agriculteurs notamment, réaliseront-ils enfin que c’est une volonté ?
La représentativité de tous les agriculteurs dans les interprofessions n’a toujours pas été retenue par notre ministre, ça ne vous étonne pas ?
Contact presse :Le président de la CR 12Francis GALTIER – 06 80 17 85 09– coordination.rurale12@nordnet.fr
