L’arrivée polémique de l’oursonne Tanie, sur le territoire français, relance le débat sur l’accueil des grands prédateurs. La CR09 dénonce cette situation qui soulève des inquiétudes légitimes chez les éleveurs ariégeois.
En effet, il est inacceptable de constater que l’animal est arrivé à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle sans les certificats requis pour le transport d’animaux sauvages. De plus, le ministère de la Transition écologique reste silencieux quant aux circonstances exactes de transfert, ce qui ajoute à l’incompréhension générale. Mais la question primordiale qui se pose aujourd’hui concerne le point de chute de Tanie. Elle est actuellement toujours recueillie au refuge de La Tanière mais il faudra bien décider de son sort prochainement. La relâcher ? Pourquoi pas ? Mais où ?
Pour la Coordination Rurale 09, il est hors de question que ce soit dans les Pyrénées ariégeoises. Les éleveurs ont déjà assez à faire avec les dégâts des ours déjà présents. La CR 09 demande une réévaluation des politiques de comptage, de gestion et de protection de l’écosystème local, afin de revenir à un équilibre entre les activités agricoles et la sacro-sainte préservation de la faune sauvage.
Des solutions nécessaires
La CR09 estime qu’il est primordial de clarifier les responsabilités dans cette affaire et de prendre des mesures adéquates. Il est essentiel de revenir à une participation équitable sur la question de l’ours et de tous les grands prédateurs, en intégrant notamment les éleveurs ariégeois dans les décisions qui affectent directement leur activité et leur territoire !
La Coordination Rurale de l’Ariège souhaite voir traiter cette affaire avec sérieux et transparence. Les questions soulevées par l’arrivée de l’oursonne Tanie mettent en évidence des problématiques liées à la gestion de la faune sauvage. Nous appelons à une prise de conscience et à des actions concrètes pour préserver notre activité, de plus en plus remise en cause par les écologistes extrémistes.
