La revue Argos, dans son n°287 de mars 2017, a relevé que le Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt subventionne l'association L214.

Et en effet, en consultant les jaunes budgétaires du projet de loi de finances 2017, en particulier celui intitulé « effort financier de l'Etat en faveur des associations - Tome 3 » (page 227), il est écrit que L214 touche 4000 euros.


Rectificatif du 14 avril 2017 : Ce n'est pas le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt qui subventionne directement L214 Ethique et Animaux, mais il s'agit en réalité d'une réserve parlementaire (les députés peuvent soutenir financièrement des associations et le ministère règle la facture).

Dans le cas présent, c'est la Députée du Val de Marne, Mme Laurence Abeille qui a demandé à verser les 4 000 € à L214 !


Cette association, qui n'a de cesse de mener des opérations de blocage d'abattoirs et des opérations clandestines dans des fermes, nuit gravement aux intérêts des agriculteurs et de l'élevage.

Nous ne dénonçons pas le véganisme en tant que tel : chacun est libre de choisir le régime alimentaire qu’il souhaite pour lui-même. Mais c'est le prosélytisme orchestré autour du véganisme qui est inacceptable. La majorité des Français mangent de la viande, du poisson, et consomment du lait et du miel. Ils apprécient ces produits et entendent continuer à le faire. Les éleveurs travaillent au quotidien avec leurs animaux, et les respectent en appliquant scrupuleusement les normes européennes et françaises. Des abus existent dans certains abattoirs et nous les dénonçons. Mais ces abus ne représentent pas l’ensemble des situations ni l’ensemble de la production. Les associations qui prônent l’arrêt complet de l’élevage se trompent de combat.

En effet, refuser de porter de la laine, de consommer du lait, du miel, des pâtisseries n'a rien à voir avec les conditions d'abattage des animaux. De plus, ce combat porte une idéologie dangereuse : n'oublions pas que l'homme est un animal... alors comment le considérer face aux autres animaux ?

Vouloir limiter son impact sur la planète part d'un bon sentiment, mais le faire de manière dogmatique en prônant l'arrêt de toute nourriture animale et l'arrêt de l'élevage fait fi de réalités culturelles, médicales et économiques.

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