Dans les prochaines semaines, les sénateurs devront statuer en votant pour ou contre la ratification du CETA.

Pour rappel, en juillet dernier, les députés s’étaient majoritairement prononcés en faveur de la ratification (266 « pour », 213 « contre » et 74 « abstention »).

La Coordination Rurale craint que l’acceptation de cet accord de libre-échange n’engage pleinement notre modèle agricole et par suite notre modèle alimentaire et sociétal. Veut-on savoir demain ce qui constitue notre alimentation ? Veut-on laisser à d’autres pays la production de notre alimentation, sans savoir comment les denrées agricoles ont été produites ?

Pour la CR, le CETA fait peser sur les éleveurs une grave menace économique, et constitue également une menace environnementale et sanitaire pour la société. Enfin, la CR rappelle que l’agriculture n’est pas un secteur d’activité économique comme les autres. La délocalisation de la production agricole n’a pas que des conséquences en termes d’emplois : elle fait peser de lourdes menaces sur notre sécurité alimentaire, sur nos espaces naturels, sur nos paysages et sur notre gastronomie.

C’est pourquoi les syndicats départementaux Coordination Rurale ont écrit aux sénateurs du Grand Est pour leur demander de ne pas commettre la même erreur que bon nombre de députés, et au contraire de s’opposer à la ratification du CETA.

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