Eaux et rivières de Bretagne a lancé une plateforme permettant aux utilisateurs de publier des photos de champs ayant été traités par des désherbants totaux. Il ne s’agit ni plus ni moins que de la délation.

Nous avons alerté les DDTM bretonnes en leur demandant la réponse qu’elles préconisaient face à ces attaques répétées contre l’agriculture et l’attitude qu’elles vont adopter par rapport aux dénonciations.

Soutenons l’agriculture française

À la Coordination Rurale, nous n’opposons pas les pratiques. Lors de la campagne aux élections Chambres d’Agriculture, nous avons répété qu’il était temps de contrer l’activisme médiatisé de certaines associations qui répandent des informations erronées en ayant une communication combative et axée sur l’excellence agricole.

Cette lutte doit donc commencer dans nos Chambres, qui ne doivent jamais laisser un agriculteur seul face à des activistes ! En cas de problème, il doit trouver immédiatement un interlocuteur spécialisé qui va répondre à ses questions et l’accompagner.

Pourquoi s’acharner contre l’agriculture la plus durable au monde ?

Rappelons qu’en France, le glyphosate est utilisé entre deux cultures et donc par conséquent jamais sur une culture et à la dose d’environ 2 litres par hectare. Que dire des importations massives en France et en Europe de tourteaux de soja OGM(plante qui reçoit de 10 à 12 litres de glyphosate par hectare au cours de sa vie) ? Que dire de l’utilisation de coton OGM (plante qui reçoit environ 20 litres de glyphosate par hectare) pour la confection des couches de nos enfants ? Que dire de l’incorporation de flocons d’avoine dans nos céréales du petit-déjeuner, avoine qui provient majoritairement du Canada et dont la récolte est accélérée par l’emploi de glyphosate sur la culture ?

Nous regrettons que les associations environnementalistes préfèrent s’attaquer à l’agriculture française, qui respecte des règles strictes, plutôt que de dénoncer les importations ne respectant pas nos normes. Ces mêmes associations font porter les éventuelles traces de produits phytosanitaires dans l’eau de nos rivières aux seuls agriculteurs. Elles sont étrangement silencieuses sur l’emploi de pesticides par la SNCF, par les services d’entretien des voies rapides, sur les rejets des eaux d’épuration chargées de divers produits chimiques et médicamenteux.

Quand une récente étude (The Economist) décrit l’agriculture française comme le modèle le plus durable au monde et ce pour la troisième année consécutive, Eaux et rivières de Bretagne persiste à dénigrer les agriculteurs français et bretons en particulier.

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