Dans cette période très tourmentée, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour toutes les victimes innocentes des ces attentats et d’exprimer au nom de la CR38 toute ma compassion envers leurs proches.
En ce qui concerne l’agriculture, nous subissons tous les jours les conséquences de décisions politiques déconnectées de la réalité française, en nous jetant en pâture à la mondialisation et à l’ultralibéralisme. Ce système ne nous permet plus de faire face aux aléas climatiques (sécheresse et canicule pour l’année 2015). Les manifestations de cette année n’ont pas été suivies de réformes structurelles, mais de soins palliatifs, de la part de l’Etat, qui n’ont que des effets limités. Il faut néanmoins citer le Conseil départemental, sous l’impulsion de son président Jean-Pierre BARBIER, qui a pris le problème des agriculteurs en difficulté à bras le corps, comme aucun autre département ne l’a fait, et qui a mis en place un plan d’aide. Je l’en remercie chaleureusement.
Concernant les élections régionales, il faudra être attentif aux propositions de chacun, en particulier dans le domaine agricole car la gestion du deuxième pilier de la PAC doit nous apporter l’oxygène sans contraintes absurdes. Chaque candidat doit être conscient de l’importance de la place de l’agriculture dans la société : garante de la sécurité alimentaire, du maintien d’un tissu rural équilibré, de l’entretien du paysage gratuit et de la contribution positive en bilan carbone. Cette prise de conscience doit permettre la reconnaissance d’une réelle écologie de terrain en opposition avec l’écologie mondaine et celle des zadistes qui bloquent les projets de développement rural.
Nous demandons de la simplification et un allégement des normes. Espérons que le bon sens paysans l’emportera. Je finirai par cette citation du philosophe romain Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficile que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».
Bonne lecture à tous.