C’est encore une fois un bien triste spectacle auquel Monsieur ANGELVY, président de la CR 15, a assisté à la session Chambre d’agriculture qui s’est déroulée le vendredi 12 mars à Aurillac. Il s’est cru revenir au temps de son enfance, dans la cour de récréation, quand les grossièretés juvéniles fusaient, loin du respect et de la dignité dont les grandes personnes font habituellement preuve !

En effet, avec quel étonnement, pour ne pas dire dégoût, il s’est vu insulter une nouvelle fois et comme à chaque session par ses collègues de la FDSEA et des JA, qui ont pourtant passé l’âge de dire des gros mots pour faire les intéressants !
Monsieur ANGELVY n’a pu que ressentir de la pitié pour cette assemblée de goujats que même le Président de la Chambre n’a pas rappelé à l’ordre, lui qui est pourtant censé être le garant du débat démocratique ! Ce n’est qu’à l’arrivée de Monsieur le Préfet que les garnements ont cessé leurs invectives pour fayoter et tenter de s’attirer ainsi ses grâces, comme ils l’auraient fait avec le maître d’école !

Ces insultes ont été proférées parce que la CR 15 ne partage pas l’avis du syndicat majoritaire sur de nombreux dossiers, dont celui de la SAFER. De même, les élus du syndicat majoritaire n’ont pas compris que nous ayons pris part au vote pour ne pas bloquer le processus d’indemnisation. Cela ne veut pas pour autant dire que nous approuvons toutes les actions du CNGRA. En effet, la CR a pris ses responsabilités en faisant le choix de voter pour 6 dossiers dont les pertes estimées correspondaient aux pertes effectives sur le terrain. Par ailleurs, nous avons voté contre les autres propositions qui étaient complètement décorrélées des remontées de terrain dont nous disposions. Il est regrettable que la FDSEA et les JA n’aient pas pris part au vote concernant les indemnisations, mettant en péril l’ensemble des dossiers.

« Que voulez-vous ? Je ne vais pas refaire leur éducation ! Si à leur âge, à leur poste, ils ne savent toujours pas échanger poliment et accepter la contradiction, il n’y a plus rien à faire pour ces enfants pourris gâtés de l’agriculture ! Cette attitude n’est pas digne d’élus représentant notre profession. Les agriculteurs méritent mieux, ils doivent avoir des élus compétents, réfléchis, capables de se maîtriser et d’échanger en bonne intelligence ! En cette période complexe où notre profession souffre, l’agriculture a besoin au contraire de pluralité syndicale pour avancer sur les dossiers qui importent aux agriculteurs ! », a réagi Monsieur ANGELVY.


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