Ce vendredi 27 octobre à Civray, la Coordination Rurale 86 s’est présentée en nombre devant la permanence mobile du député Pascal Lecamp, rapporteur spécial de la Mission Agriculture, Alimentation et Affaires rurales.
Déterminée à obtenir des réponses et des actes, la CR 86, accompagnée du président de la Chambre d’agriculture de la Vienne, n’a pas lâché le morceau sur cette PAC mortifère, non-fonctionnelle, non-satisfaisante, et dont les budgets ne sont pas suffisants.
Un vote sur les MAEC difficilement compréhensible
Deux jours avant notre rencontre, Pascal Lecamp votait contre un amendement destiné à augmenter de 350 millions d’euros l’enveloppe des MAEC. Si cet amendement ne lui convenait pas, pourquoi n’en a-t-il pas proposé un autre afin de soutenir le monde agricole qu’il dit défendre ?
Lorsque Monsieur Lecamp nous dit qu’il n’est pas le Gouvernement, nous pensons malheureusement qu’il en est un très bon serviteur… Et lorsque nous lui demandons s’il peut s’engager à défendre une PAC basée sur des prix rémunérateurs, Monsieur Lecamp répond : « je ne sais pas ».
« Nous sommes étranglés » indique François Turpeau, président de la CR 86. « Comment dire aux paysans qu’ils se sont engagés et ont travaillé pour rien ? ».
François Turpeau - Président CR 86
Nous avons quand-même obtenu la promesse de Monsieur Lecamp de solliciter par courrier le ministre de l’Agriculture afin qu’il s’engage à régler la totalité des sommes promises aux agriculteurs.
Après tout, les paysans ont signé des contrats avec l’État, ils ont respecté leurs engagements, au tour de l’État d’assumer les siens !