Que de rebondissements ! La décision de la Commission Européenne de permettre le coupage de blanc et de rouge pour faire un vin de table rosé, très mal négociée par les représentants français, crée la polémique et fâche les producteurs de rosé.

Le 6 avril, Bruxelles a indiqué repousser au 19 juin l’adoption des nouvelles pratiques œnologiques, car l’OMC doit d’abord confirmer que ces pratiques sont conformes avec ces règles. Cela aurait-il pour objectif de plaire aux Etats-Unis, qui ne sont pas membres de l’OIV (l’organisation qui fixe les règles œnologiques internationales) ?


Mme Fischer Boel n’a pas l’intention de revenir sur les pratiques œnologiques et entend trouver une solution dans le cadre des règles d’étiquetage (en créant une appellation « rosé traditionnel » pour le vrai rosé).


Seulement la donne a changé, car la France n’est plus isolée : l’Italie n’accepte pas non plus ces modifications.  Dans les deux pays, les Ministres de l’Agriculture sont du coté des contestataires. En Italie, une pétition lancée par les producteurs de Bardolino et du lac de Garde a déjà recueilli plus de 1500 signatures. En France, vous pouvez signer cette pétition sur le site www.coupernestpasrose.com. 87% des Français sont opposés au vin rosé produit par coupage, selon un sondage Ifop.

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