Bien que la CR ne puisse les cautionner, les actes de violence des viticulteurs du 6 mars sont le reflet de leur très grande détresse. La CR déplore qu'il soit souvent beaucoup plus fait état dans les médias des dégâts regrettables qui sont commis que des difficultés financières extrêmes que rencontrent aujourd'hui les viticulteurs, dont certains n'ont plus de quoi nourrir leur famille.

De la même manière, il est très rare de voir mentionné le fait que le cours des vins est identique à celui de 1980.

Alors que les viticulteurs subissent une crise d'une gravité sans précédent, les Français doivent mesurer qu'aucune catégorie sociale n'a subi une aussi considérable perte de pouvoir d'achat depuis 25 ans. Si la viticulture a connu des années plus fastes, il est impossible à quiconque de résister à une non rentrée d'argent sur une aussi longue période.

Il est urgent que le Gouvernement prenne ses responsabilités et propose un plan pour la sauvegarde de la viticulture qui ne soit pas un énième plan destiné à calmer la colère par le saupoudrage des aides. Les pouvoirs publics doivent rapidement proposer des moyens pour redonner espoir aux régions viticoles.

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