A quelques jours de l’examen de la loi HPST par le Sénat, l’ANPAA et le Haut conseil de la santé publique ne sont pas satisfaits du texte voté par les députés le 9 mars dernier et demandent aux sénateurs de revenir dessus.
En effet, les députés ont autorisé la publicité sur tous les sites internet, excepté ceux destinés à la jeunesse et aux associations sportives, avec l’accord du gouvernement.

Cela ne convient pas à l’ANPAA, qui déclarait dès le lendemain que la santé publique était encore une fois passée après les intérêts économiques et que cela ne résoudrait pas les difficultés structurelles du vin.
L’ANPAA aimerait également revenir sur l’autorisation qu’ont les stations services de commercialiser des boissons alcoolisées entre 8h et 18h. Malheureusement, le Sénat proposerait d’élargir cette plage horaire à 20h…


Dernier point en discussion, la loi HPST interdira de vendre ou d’offrir à titre gratuit des boissons alcooliques sur les aires de repos et les stations services, ce qui concernera la vente de vin dans les restaurants d’autoroute ! Or, si le Sénat comprend l’intérêt de commercialiser des produits régionaux, il n’entend pas pour autant faciliter la consommation d’alcool pendant les trajets en voiture. Le gouvernement pourrait autoriser la vente de produits alcoolisés sous conditionnement scellé (caisse de vin ou coffret-cadeau) par décret. L’ANPAA obtiendrait ainsi gain de cause au suremballage des boissons, afin que ce dernier soit un obstacle à la consommation immédiate. Ce qui semble à effet limité, car une personne qui veut ou a besoin de boire de l’alcool se moque bien du suremballage, et une personne qui achète une bouteille de vin en souvenir n’a pas l’intention de la boire de suite…


*Hôpital, Patients, Santé et Territoires

Dans la même catégorie

Environnement
Alimentation
Économie
Élevage