Le cheptel ovin français progresse et l'Institut de l’Élevage table sur une croissance de 2% pour 2012. Cela ne suffira pas à compenser la « saignée » due à la sécheresse de 2011 ; le cheptel devrait être en recul d'environ 2 % par rapport à 2010.

En parallèle, sur janvier et février les importations en provenance du Royaume-Uni et de Nouvelle-Zélande diminuent respectivement de 17 % et 10 %. L'augmentation des importations depuis l'Espagne (+ 27 %) et l'Irlande (+ 3 %) ne permet pas d'instaurer un équilibre et induit une baisse des disponibilités.

Les prix sont donc relativement soutenus en ce début 2012 et sont restés au-dessus de leur niveau de 2011 jusqu'à Pâques. Cependant, ces prix sont à mettre en relation avec les coûts de production qui n'ont cessé d'augmenter depuis 2 ans.

Dans certaines zones géographiques (Arc Alpin, Vosges, Massif Central, Pyrénées), les éleveurs ovins sont confrontés aux attaques de loups. Même si le nombre de prélèvements vient d'être augmenté de 6 à 11 animaux, la situation pourrait vite devenir incontrôlable car en France le loup se développe rapidement. L'ONCFS estime à environ 220 le nombre de loups en France, avec une progression de l’étendue de leur zone géographique de l'ordre de 15 % par an.

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