La situation du groupe DOUX est catastrophique et la cessation de paiement est imminente. Hélas, la trésorerie issue de la vente de Stanven est déjà épuisée et les banques - pourtant bien aidées en leur temps -, ne veulent plus rien financer tant que le repreneur ne sera pas connu sachant que rien d'officiel n'a encore été décidé.

La volonté politique française de voir plusieurs sociétés nationales se regrouper pour reprendre DOUX pourrait expliquer ce « retard ». En effet, le tribunal de commerce privilégie une offre de reprise globale.

Glon Sanders (qui appartient à Sofiprotéol, présidé par Xavier Beulin, président de la FNSEA) et Coop de France, défendent dans ce dossier l'esprit filière... sans évoquer le nécessaire paiement des créances des éleveurs.

La CR s'insurge du peu de considération qu'ils accordent aux éleveurs dans ce drame économique et insiste pour que leurs créances soient entièrement prises en compte lors de la reprise. Il ne faut pas oublier que ce sont bien les éleveurs qui font la valeur du groupe à travers la production de volailles. Ils sont le premier maillon indispensable de la chaîne de production : c'est donc prioritairement leur situation qui doit être considérée.


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