La CR et l'ONEP se réjouissent de la remontée significative du cours du porc sur les principaux marchés de l'UE, en espérant qu'elle soit durable et s’amplifie.

Les éleveurs doivent en effet reconstituer leur trésorerie et retrouver la capacité d'investir, en particulier pour faire face aux mises aux normes pour les truies gestantes.

Malgré nos demandes, la date butoir du 1er janvier 2013 n'est toujours pas repoussée et les enquêtes montrent que 11 % des éleveurs vont cesser leur activité. Cela pourrait conduire à 50 000 porcs/ semaine en moins pour les abattoirs, qui font déjà l'objet d'un grand plan de restructuration.

En plus de la catastrophe sociale, cela aggravera notre dépendance alimentaire. Les contrôles débuteront au 1er janvier 2013, ciblant d'abord ceux pour lesquels l'administration n'a pas d'information. Un délai jusqu'en 2014 est indispensable et le ministre doit se battre pour l'obtenir.

Dans la même catégorie

Environnement
Alimentation
Économie
Élevage