Cette première partie d’été nous aura finalement épargné la sécheresse que l'on redoutait : un soulagement pour les éleveurs qui ont le fourrage nécessaire à l'hivernage. Mais la mondialisation vient nous répercuter les effets d'une sécheresse à l'autre bout du monde. Les stocks mondiaux s’amenuisent et les prix s'envolent, ce qui alourdit la facture alimentaire des éleveurs.

Par exemple, le coût de revient du jeune bovin (ration humide) a grimpé à 4,15 €/kg carcasse (hors rémunération du travail et du capital). Les effets de la hausse du prix des grains touchent également de plein fouet les productions de viande blanche comme le porc, car le coût alimentaire représente plus de 60 % du coût de production.

Dans ces conditions très instables qui concernent aussi le prix de vente à la production, difficile de produire sereinement. Les éleveurs de truies gestantes sont de plus concernés par la très coûteuse obligation de mise aux normes pour 2013 : un quart d'entre eux ne pourra pas la réaliser. Il faudrait une hausse du prix du porc d’au moins 15 à 20 cts d’€ de plus pour retrouver un minimum de rentabilité.

Pour la CR, le prix de vente à la production doit être indexé sur le coût de production, seule solution pour permettre aux éleveurs de vivre de leur exploitation.

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