En effet, alors que la profession se trouve dans l’œil du cyclone avec non seulement la fermeture des restaurants, mais également la diminution drastique des produits de protection des plantes, la Fédération du Commerce et de la Distribution refuse de participer au financement des avancées de la filière.
« L’interprofession a le plus grand mal à trouver l’argent nécessaire pour financer la recherche de solutions plus naturelles pour protéger nos cultures. » indique Patrick Legras, président de la section Pommes de terre de la Coordination Rurale. « La pression des consommateurs sur le cahier des charges de la production s’intensifie, aussi il convient de mettre les moyens financiers en adéquation avec cette demande pour une présentation, une conservation et une bonne qualité des pommes de terre. »
Aujourd’hui, la grande distribution qui participe à l’ensemble des décisions de la filière Pommes De Terre ne souhaite toujours pas participer financièrement à celle-ci, alors que les négociants et les producteurs vendeurs participent à hauteur d’un euro la tonne. Sachant que le produit est vendu en moyenne plus de 1000 € la tonne dans les magasins et que la distribution a amélioré ses ventes pendant les confinements, il apparaît à la Coordination Rurale que la distribution pourrait enfin y participer.
Pour la Coordination Rurale, c'est au CNIPT de prendre la décision : soit la grande distribution paye enfin pour participer aux décisions de l'interprofession, soit elle en sort !